Tout savoir sur les labels énergétiques des logements en 2025

En 2025, les labels énergétiques des logements deviendront un élément clé dans le choix d’une habitation, tant pour les acheteurs que pour les locataires.

Tout savoir sur les labels énergétiques des logements en 2025 permet de mieux comprendre les critères de performance énergétique, les évolutions des normes et l’impact sur la valeur d’un bien immobilier.

Cette connaissance contenue dans cet article, vous aidera à anticiper les changements et à optimiser vos choix pour un habitat plus durable et économique.

1. Qu’est-ce qu’un label énergétique et pourquoi est-il important ?

Pour tout savoir sur les labels énergétiques des logements en 2025, il est d’abord important de savoir le label énergétique d’un logement, allant de A à G, évalue sa consommation d’énergie.

Un logement classé A est très performant, alors qu’un logement classé G est considéré comme énergivore. Ce système de classification joue un rôle crucial pour plusieurs raisons :

• Réduction des factures d’énergie

 Un logement avec une bonne performance énergétique permet de réduire considérablement les coûts liés au chauffage, à la climatisation et à la production d’eau chaude. Grâce à une isolation optimisée et à des équipements efficaces, les dépenses énergétiques sont bien maîtrisées.

• Impact environnemental

Un logement mieux classé contribue à la diminution de l’empreinte carbone. Moins d’énergie consommée signifie moins d’émissions de gaz à effet de serre, ce qui aide à la lutte contre le réchauffement climatique.

• Attractivité sur le marché immobilier

Un logement avec un bon label énergétique attire plus facilement les acheteurs ou locataires. Il se distingue sur le marché, souvent à un prix plus élevé, car il promet des économies à long terme tout en répondant à des normes environnementales de plus en plus strictes.

Tout savoir sur les labels énergétiques des logements en 2025 devient donc essentiel pour anticiper les changements législatifs et prendre des décisions éclairées pour un investissement immobilier durable.

2. Les nouvelles exigences du label énergétique en 2025

Depuis le 1er janvier 2023, la réglementation impose que les logements ne dépassent pas 450 kWh/m²/an pour être considérés comme décents et donc louables.

Cette norme devient encore plus stricte en 2025, apportant des changements majeurs dans les exigences du label énergétique.

•  Interdiction de louer les logements classés G

 À partir de 2025, il sera impossible de mettre en location un logement classé G sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).

Cela signifie que les logements les plus énergivores devront impérativement être rénovés avant d’être proposés à la location. Cette mesure vise à inciter les propriétaires à investir dans des travaux d’amélioration énergétique.

• Obligation d’un audit énergétique 

Les logements classés E devront passer par un audit énergétique dès 2025. Ce diagnostic approfondi a pour objectif de repérer les faiblesses énergétiques du logement et de déterminer les actions nécessaires pour améliorer sa performance.

L’audit comprendra une évaluation des travaux à réaliser, comme l’isolation, le remplacement des équipements obsolètes ou l’installation de solutions plus écologiques.

Ces changements illustrent la volonté du gouvernement d’atteindre des objectifs ambitieux en matière de transition énergétique.

En 2025, tout savoir sur les labels énergétiques des logements en 2025 devient indispensable pour les propriétaires et les locataires, afin de se conformer aux nouvelles règles et profiter des aides à la rénovation.

3. Les travaux à réaliser pour améliorer son label énergétique

Améliorer le label énergétique de son logement est essentiel pour réduire les factures d’énergie et contribuer à la préservation de l’environnement.

En cherchant à tout savoir sur les labels énergétiques des logements en 2025, on constate que plusieurs travaux permettent de renforcer l’efficacité énergétique de l’habitation et de lui faire obtenir un meilleur classement.

• Isolation

 Une bonne isolation est primordiale pour limiter les déperditions de chaleur. L’isolation des combles, des murs, du plancher et des fenêtres permet de conserver la chaleur à l’intérieur en hiver et de maintenir une température agréable en été.

En réduisant les besoins en chauffage et en climatisation, ces travaux optimisent les performances énergétiques du logement.

• Chauffage

Remplacer les anciens systèmes de chauffage par des équipements plus modernes et performants est un excellent moyen d’améliorer son label énergétique.

Une chaudière à condensation, un poêle à bois performant ou une pompe à chaleur permettent de consommer moins d’énergie tout en garantissant un confort optimal. Ces solutions sont non seulement efficaces mais également respectueuses de l’environnement.

• Ventilation 

Une bonne ventilation est essentielle pour éviter l’humidité et renouveler l’air intérieur. Installer un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) permet de garantir un air sain tout en limitant les pertes énergétiques.

La VMC double flux est particulièrement performante, récupérant la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air entrant.

Production d’eau chaude sanitaire : Le choix du système de production d’eau chaude a un impact direct sur la consommation d’énergie.

Un chauffe-eau thermodynamique ou solaire peut réduire considérablement la consommation d’électricité ou de gaz pour la production d’eau chaude, tout en étant plus écologique.

Ces travaux sont indispensables pour améliorer la performance énergétique d’un logement et obtenir un meilleur classement sur le diagnostic de performance énergétique (DPE).

4. Les aides financières pour la rénovation énergétique

Réaliser des travaux de rénovation énergétique peut représenter un investissement important, mais plusieurs aides financières sont disponibles pour soutenir les propriétaires.

Ces dispositifs permettent de rendre les rénovations plus accessibles et d’encourager la transition énergétique.

– MaPrimeRénov’ : Cette prime est attribuée aux propriétaires occupants et aux bailleurs pour financer des travaux d’amélioration énergétique.

Elle est modulée en fonction des revenus et de la nature des travaux réalisés. MaPrimeRénov’ est une aide directe et simple à obtenir, permettant de financer des travaux d’isolation, de chauffage ou d’audit énergétique.

– Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) : L’Éco-PTZ est un prêt sans intérêts qui permet de financer des travaux de rénovation énergétique. Il est accessible aux propriétaires occupants et aux copropriétés, sans conditions de ressources.

Ce prêt permet de couvrir une large gamme de travaux, de l’isolation à l’installation d’une pompe à chaleur, et peut aller jusqu’à 30 000 €.

– TVA réduite : Les travaux de rénovation énergétique bénéficient d’une TVA réduite à 5,5%. Ce taux est applicable sur une large gamme de travaux, y compris l’isolation, l’installation de systèmes de chauffage performants, et les équipements permettant la production d’énergie renouvelable.

Cela réduit considérablement le coût des travaux et rend l’investissement plus rentable à long terme.

Ces aides sont des leviers essentiels pour réaliser des rénovations énergétiques tout en limitant les dépenses. Elles facilitent l’accès à des logements plus écologiques et économes en énergie.

5. Les impacts du label énergétique sur le marché immobilier

Le label énergétique joue un rôle de plus en plus déterminant dans le marché immobilier. Il influence les prix, les délais de vente et de location, et la demande pour certains types de logements.

5.1. Augmentation des prix

Les logements bien classés énergétiquement, notamment ceux ayant un label A ou B, attirent les acheteurs et locataires. Ces logements présentent des avantages à long terme, comme des factures d’énergie réduites et un confort thermique amélioré.

Par conséquent, ils se vendent ou se louent à des prix plus élevés que les logements moins performants. Un bien avec un bon label énergétique devient un atout précieux dans un marché de plus en plus exigeant.

5.2. Difficultés à louer ou à vendre 

À l’inverse, les logements mal classés, surtout ceux avec un label G, rencontrent des difficultés croissantes pour trouver preneur.

Ces « passoires thermiques » sont de moins en moins attractives en raison de leurs faibles performances énergétiques et des coûts de rénovation élevés.

De plus, les nouvelles réglementations, notamment l’interdiction de louer un logement classé G à partir de 2025, rendent ces biens moins compétitifs sur le marché.

53. Développement des passoires thermiques

Le terme « passoire thermique » désigne un logement qui consomme une grande quantité d’énergie pour maintenir une température confortable.

Avec les nouvelles exigences législatives, le nombre de passoires thermiques devrait progressivement diminuer. Les propriétaires seront obligés d’investir dans des travaux de rénovation pour se conformer aux normes et améliorer la performance énergétique de leurs biens.

Ainsi, les labels énergétiques influencent de plus en plus le marché immobilier, incitant les propriétaires à rénover pour rester compétitifs tout en contribuant à la transition énergétique.

6. L’avenir du label énergétique

Le label énergétique du logement est appelé à évoluer pour soutenir la transition énergétique du parc immobilier français. Plusieurs évolutions sont attendues afin de rendre les logements plus performants et réduire leur impact environnemental.

• Renforcement des critères de performance

 Les exigences pour obtenir un bon label pourraient devenir plus strictes dans les années à venir. Les logements devront répondre à des critères plus élevés en matière d’isolation, de chauffage, et d’équipements utilisant des énergies renouvelables. Cela encouragera la rénovation de l’habitat ancien, souvent énergivore.

• Extension du périmètre des réglementations

 Les règles pourraient s’étendre à davantage de types de biens, incluant plus de logements collectifs ou des bâtiments non résidentiels. L’objectif serait de réduire la consommation d’énergie dans l’ensemble du parc immobilier, tout en intégrant des solutions adaptées aux spécificités de chaque bâtiment.

• Incentives pour les rénovations ambitieuses

De nouvelles aides financières et incitations fiscales pourraient être proposées pour encourager les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation ambitieux. Ces mesures permettront de rendre l’amélioration de la performance énergétique plus accessible et rentable.

L’évolution du label énergétique vise à rendre les logements plus durables et à réduire les consommations d’énergie, contribuant ainsi aux objectifs climatiques du pays.

En conclusion

En 2025, les labels énergétiques des logements seront essentiels pour évaluer la performance énergétique des bâtiments.

Tout savoir sur les labels énergétiques des logements en 2025 vous permettra de naviguer sereinement dans les évolutions législatives.

Vous pourrez ainsi prendre des décisions éclairées pour améliorer votre confort et réduire votre impact environnemental.